Entre deux paroisses

Le ruisseau des Ouïes, autrefois nommé "le Douet Montblanc", traverse le centre-ville de Touques. Il constituait la frontière naturelle entre les deux paroisses de Touques : Saint-Pierre et Saint-Thomas.
Les gens de Saint-Thomas, plus nombreux (700 personnes) et ceux de Saint-Pierre (300 personnes) ne s'appréciaient guère. La paroisse Saint-Thomas regroupait la gente populaire de la ville alors que la paroisse Saint-Pierre était habitée par les riches notables et commerçants de la cité. Le ruisseau des Ouïes a été le témoin privilégié de nombreux affrontements qui se déroulèrent entre les habitants des deux paroisses.
Jean-Baptiste Hérault, qui fut le premier Maire de Touques en 1790, dû négocier à l’aube de son mandat, la suppression d’une des deux paroisses suite à une décision de l’Assemblée Constituante. Les Touquais se sont montrés peu coopératifs, les réunions étaient houleuses. J.B Hérault refusa de se mêler aux discussions car il était aussi l’ancien Curé de St Pierre. C’est donc la paroisse de Saint Thomas qui fut conservée, car celle-ci était plus importante.