Les écuries
En 1875, Alphonse et Gustave de Rothschild construisent le haras de Méautry autour d’un manoir datant des XVIème et XVIIème siècles. Les écuries, alors dépendances de celui-ci seront cédées à la ville de Touques par le baron Guy de Rothschild et sont restaurées pour être transformées en ateliers d’arts.
Une écurie : est un bâtiment, destiné au logement des équidés (cheval, âne, mulet etc.).
Au moyen-âge, les chevaux étaient l’objet de considération et de convoitise.
Les seigneurs pouvaient se ruiner pour les meilleurs et les marchands de chevaux comptaient parmi les hommes d’affaires les plus riches.
A cette époque, les paysans ne travaillaient pas avec le cheval mais avec des bœufs. Le cheval était un animal noble qui valait trop cher pour tirer la charrue.
Les paysans étaient contraints de livrer de grosses quantités d’avoine aux écuries seigneuriales (un château de 20 chevaliers comptait 100 chevaux à nourrir)
A cette époque, chaque cheval avait son utilité :
Le destrier ou cheval de tournoi était l’image de marque du seigneur, le garant de son état de fortune. Sa tâche consistait à soutenir la bravoure de son cavalier dans les tournois
Le coursier ou cheval de guerre et de chasse, moins onéreux, il était préféré sur les champs de bataille et pour courir après le gibier durant les parties de chasse.
Le roussin, cheval d’entraînement ou de basse condition était de piètre valeur et utilisé pour l’entraînement des chevaliers.
Le sommier ou cheval de corvées, était un cheval de trait. Chargé d’assurer toutes les besognes qui permettent d’améliorer et de faciliter le rude quotidien des hommes. Il n’était souvent même pas question de chevaux mais d’ânes, de mules ou autres équidés.
Le palefroi ou cheval d’apparat Le palefroi est une monture d’équitation et de parade. De grande valeur, il peut s’acheter tout aussi cher qu’un destrier, il peut parcourir de longues distances.
La haquenée ou cheval de dame. Douce et de taille moyenne, elle est très prisée des dames. Montée en amazone, elle est donc généralement dévolue à la femme et/ou aux filles des seigneurs les plus aisés du royaume.
